Succès avec Caché
Lorsqu’une nouvelle législation a entraîné une réforme d’envergure des forces de l’ordre en Belgique, la police fédérale a été chargée de créer une architecture matérielle et logicielle unique qu’elle devrait partager avec les agents locaux dans 195 zones de police. La police fédérale a choisi Caché pour l’infrastructure principale de gestion des données et des applications clés.
« Après une procédure d’appel d’offres à l’échelle européenne, nous avons choisi Caché, car il offrait la meilleure combinaison de qualité, fiabilité, performances et prix », explique François Laruelle, directeur informatique de la police fédérale belge. « Un autre facteur important était la capacité de migrer facilement les données, métadonnées et procédures stockées des anciennes bases de données Sybase et Informix. Et d’ailleurs, lorsque nous avons porté notre solution ISLP (Information System for Local Police), plus de 99 % des plus de 2 700 procédures stockées ont été converties automatiquement. » M. Laruelle fait également l’éloge de l’assistance fournie par InterSystems durant la procédure de migration. « Certaines procédures stockées ont dû être converties manuellement, et InterSystems nous a aidés jusqu’à ce qu’elles fonctionnent toutes correctement. Ils ont été bien au-delà de leurs obligations contractuelles », déclare-t-il.
Les résultats sont bons. « Notre combinaison de Caché sur du matériel Intel exploitant Red Hat Linux est absolument fiable et rapide », déclare M. Laruelle. « Jusqu’alors, seuls quelques gros systèmes locaux exécutant l’application ISLP bénéficiaient d’un mécanisme de basculement. Désormais, tous nos serveurs de bases de données bénéficient du basculement. » Environ 28 000 postes de travail utilisés par 30 000 agents de la police locale exécutent la solution ISLP basée sur Caché, alimentant une base de données centralisée.
En plus de la migration d’ISLP d’Informix vers Caché, M. Laruelle et son équipe migrent plusieurs applications Sybase utilisées par la police fédérale, dont l’entrepôt de données, les solutions de gestion des ressources humaines, des plannings et de la police judiciaire. L’objectif final est de simplifier l’infrastructure client et de réduire les coûts sur le long terme. À compter du printemps 2012, 10 000 agents supplémentaires de la police fédérale utilisaient les applications basées sur Caché.
Pendant ce temps, l’équipe de M. Laruelle développe une nouvelle suite d’applications basées sur Caché. Elles doivent servir aux enquêtes criminelles, à la gestion de la circulation, au recrutement, parmi bien d’autres tâches. « Par exemple, notre nouvelle solution dédiée aux enquêtes criminelles permet aux enquêteurs d’obtenir une bonne vue d’ensemble de l’affaire », déclare M. Laruelle. « Elle réunit des informations disparates concernant les événements, les personnes, le transport, les lieux et d’autres détails en différents formats, et permet le croisement et l’analyse des données. Cette application souligne la manière dont le caractère souple de Caché nous a permis de modéliser naturellement notre façon de travailler dans la base de données. »
Comment la police belge tire-t-elle parti de cette architecture informatique intégrée ? « En plus de l’amélioration de la fiabilité et des performances, nous sommes désormais plus efficaces », affirme M. Laruelle.