Collaborer dans le domaine des soins de santé par le biais d'une plateforme spécialisée

Il ressort d’une étude internationale que le taux de mortalité des nouveau-nés aux Pays-Bas est relativement élevé. Ce constat a encouragé le prestataire de services BMA à se pencher sur une amélioration de la collaboration entre les soins postnatals, les sages-femmes et les hôpitaux. L’aspect de la communication entre les différentes disciplines médicales a particulièrement retenu son attention. Afin de progresser dans cette voie, ils ont développé la Verloskundig SamenwerkingsPlatform (Plateforme collaborative obstétricale), actuellement en phase pilote.

 

Souvent, les différentes disciplines médicales impliquées dans la grossesse et l’accouchement travaillent chacune avec leurs propres systèmes informatiques. « En faisant passer d'un seul coup les milliers de prestataires de services du secteur des soins obstétriques vers une solution intégrale, l’on crée trop d’obstacles », indique Coenraad van Houten-Hettinga, responsable logiciel chez BMA. « Bien que sur le long terme, nous irons dans cette direction. Mais d'ici là, la plateforme collaborative obstétricale constituera un important point de départ pour la communication mutuelle. Elle permet à chacun de conserver son indépendance avec ses propres systèmes, tout en offrant la possibilité de consulter à tout moment un dossier virtuel actuel. »

 

Un élément important de la plateforme est sa capacité à envoyer de messages urgents. Des projets pilotes sont en cours auprès de l’hôpital Groene Hart à Gouda et de l’hôpital Nij Smellinghe à Drachten. Par le biais des messages urgents, la sage-femme peut envoyer des informations à l’hôpital en cas de situation critique. Le Nictiz a défini ce message urgent et s’est également basé sur un ensemble de données communes élaborées par le groupe de travail Perinataal Web Dossier. Ce groupe de travail réunit les associations coordinatrices de gynécologues et de sages-femmes. Sur le planning, il est prévu que les soins postnatals soient également associés à la plateforme collaborative obstétricale.

 

Le fait que la femme enceinte autorise à d’autres prestataires de soins d’utiliser ses données électroniques consignées est essentiel à la réussite de la plateforme. Ce n’est qu’après avoir reçu l’autorisation de la femme enceinte que les infirmiers commencent à instaurer le plan de naissance et à se le partager. L’autorisation perdure durant les échanges de messages mutuels, sur l’ensemble de la chaîne.

 

Cela ne s’applique pas aux informations relatives aux soins de santé. Le prestataire de soins de santé qui souhaite consulter le dossier d'un patient dont les données se trouvent chez d'un autre prestataire doit d’abord passer par la couche centrale. La question y est alors transmise à l’autre prestataire de soins affilié, avec la plateforme collaborative obstétricale. Ce n’est qu’après en avoir reçu l’accord que le dossier est envoyé au demandeur, via la couche centrale.

 

La plateforme est accessible sur le web pour Firefox, Chrome, Internet Explorer et Safari. L’afficheur peut également être utilisé sur des ordinateurs, des tablettes et des smartphones. « À terme, nous voulons que les patients puissent également consulter leur propre dossier », explique Coenraad van Houten-Hettinga.

 

Afin de pouvoir interconnecter les différents systèmes informatiques pour les prestataires de soins, BMA fait appel à HealthShare, la plateforme informatique de santé d’InterSystems. Healthshare comporte des modules développés spécifiquement pour le secteur des soins de santés, pour le partage d'informations à l’échelle nationale et régionale. Elle offre la technologie nécessaire pour interconnecter les systèmes et les appareils médicaux selon les standards courants.

 

Vous souhaitez en savoir davantage au sujet des aspects techniques de l’intégration de la plateforme collaborative obstétricale ? Vous souhaitez en savoir plus concernant HealthShare ? Prenez dans ce cas contact avec InterSystems.

 

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